Le bois massif a captivé l’imaginaire d’architectes et de constructeurs. Ses tenants soutiennent que le bois massif peut remplacer l’acier et le béton dans la construction et ainsi réduire la pollution par le carbone dans ce secteur. Aussi, le bois massif permet l’utilisation de billes de plus faible diamètre, créant potentiellement un marché pour des produits issus de la restauration forestière et de récoltes moins énergivores. Cependant, pour réaliser ces objectifs louables, le bois massif doit provenir de forêts gérées de façon responsable. En l’absence d’efforts explicites en matière d’approvisionnement, il n’y a aucune assurance que des produits forestiers conventionnels se solderont par du bois massif adapté aux changements climatiques.

Dans un immeuble construit à partir de bois massif, « la structure portante est composée soit de bois plein soit de bois composite », selon Andrew Tsay Jacobs, directeur du Building Technology Lab de Perkins + Will. Le bois stratifié croisé, le bois lamellé collé, le bois laminé à goujons et le bois laminé à clous peuvent tous supporter des charges structurales dans un immeuble et sont donc tous des produits de bois massif.

En replaçant l’acier de construction et le béton, le raisonnement va comme suit : le bois massif peut réduire les émissions carboniques associées aux matériaux de construction. Il faut savoir que la fabrication de béton et la fabrication d’acier représentent 5 % chacune des émissions mondiales de gaz à effet de serre (pour un total de 10 %). Pourtant, une récente étude menée par la firme d’ingénierie Arup – intitulée The New Carbon Architecture – révèle que [TRADUCTION] « les émissions de dernier cycle de vie d’une charpente en bois pourraient être très similaires aux émissions de dernier cycle de vie d’une structure en béton si les pires scénarios d’approvisionnement et de transport se réalisaient ». Autrement dit, le bois massif peut représenter une solution climatique à condition qu’il provienne d’une forêt locale gérée de façon responsable.

À quoi ressemble la foresterie adaptée aux changements climatiques? Une récente étude menée par Ecotrust et l’Université de Washington propose une réponse à cette question : [TRADUCTION] « La certification du FSC est un bon substitut pour assurer un stockage de carbone accru » dans les forêts. C’est logique, car la mise en application de la norme d’aménagement forestier du FSC tend à allonger les rotations, à accroître la largeur des zones tampons entourant les voies d’eau, à réduire la taille des ouvertures (permettant ainsi au sol des forêts de retenir plus d’eau) et à limiter l’utilisation de produits chimiques à grande intensité carbonique. Tous ces facteurs entres autres façonnent les effets carboniques bénéfiques des forêts certifiées FSC.

Bien entendu, les forêts ne sont pas identiques. Pourtant, le FSC est largement reconnu comme le système de certification forestière le plus fiable sur la planète exactement en raison des différences qu’il exige sur le terrain. Et ces différences ne sont pas seulement bénéfiques pour le stockage de carbone. Elles bénéficient également à la faune, à l’eau et aux collectivités locales.

Où trouverez-vous du bois massif certifié FSC? C’est facile. Il suffit de consulter l’outil de recherche de bois du FSC, développé en collaboration avec notre partenaire Northwest Natural Resource Group. Faisant partie du Eco-Friendly Builder’s Guide, cet outil de recherche s’impose rapidement comme l’outil de choix pour les architectes, les ingénieurs et les constructeurs souhaitant s’approvisionner en produits certifiés FSC. Si vous voulez faire ajouter votre entreprise certifiée FSC à l’outil de recherche du FSC, il vous suffit de remplir ce questionnaire à l’intention des fournisseurs de produits de bois certifiés FSC.

Original source: FSC US