Lors du sommet des Nations Unies sur le climat à Glasgow, en Écosse – connu sous le nom de COP26 – le premier accord d’envergure, une « déclaration sur les forêts et l’utilisation des terres », a été signé par plus de 100 pays dans l’optique de stopper et d’inverser la perte de forêts et la dégradation des terres d’ici 2030, tout en assurant le développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive.

L’engagement a été signé par les dirigeants de multiples pays, dont le Canada, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil, l’Indonésie et la République démocratique du Congo, qui tiennent collectivement compte de 85 % des forêts de la planète.

Kim Carstensen, directeur général du FSC, a publié une déclaration de soutien à l’accord. Voici ce qu’il avait à dire :

[TRADUCTION] « Le FSC se félicite de la déclaration publiée par 105 pays dans le cadre de la COP26 à Glasgow, dans laquelle ils affirment leur engagement à travailler ensemble pour freiner et inverser la perte et la dégradation des forêts du monde.

L’accent mis sur la protection et la gestion durable des forêts est un élément crucial de toute solution à la crise climatique mondiale. Sans une intensification des efforts visant à protéger les forêts, il ne sera pas possible de réaliser l’ambition de l’Accord de Paris de contenir la hausse de la température mondiale moyenne bien en dessous de 2 °C.

La déclaration n’est pas la première du genre, mais il est positif de la voir apparaître comme le premier résultat concret de la COP26, en particulier parce qu’elle inclut la participation d’une majorité de pays du monde, y compris la plupart des principaux pays forestiers. Il est également important que des pays de toutes les régions du monde aient accepté la déclaration.

La déclaration engage les pays participants à travailler ensemble pour renforcer la résilience et améliorer les moyens de subsistance des populations rurales, notamment en donnant des moyens d’action aux communautés et en reconnaissant les droits des populations autochtones. Ce sont des éléments cruciaux pour assurer le succès de toute initiative forestière à venir.

En vertu de la déclaration, la protection et la gestion durable des forêts doivent désormais devenir un élément central de tous les efforts de lutte contre le changement climatique. La certification FSC des forêts, y compris la certification par les peuples autochtones sur leurs territoires, peut constituer une partie importante de la solution à l’avenir. Le FSC est prêt à travailler avec les gouvernements, les entreprises, les peuples autochtones et des parties prenantes intéressées pour aider à réaliser l’ambition de la déclaration. »

Le FSC était également présent à l’événement et a animé une réunion parallèle sur le thème de la cocréation de solutions forestières pour améliorer la résilience sociale et écologique avec une valeur partagée. Ce fut l’occasion de tenir un dialogue ouvert avec des secteurs clés qui bénéficient, promeuvent, soutiennent et investissent dans la gestion durable des forêts, la conservation et la restauration des forêts et la nécessité de créer conjointement des outils qui aident ces secteurs à assurer des impacts sociaux, environnementaux et économiques positifs.

Regardez l’enregistrement de la diffusion en direct ici.