« Le FSC a mis les droits et les titres autochtones au premier plan de la pratique forestière. » – Valérie Courtois, directrice de l’Initiative de leadership autochtone, membre de la communauté innue de Mashteuiatsh et forestière professionnelle agréée (FPA).
Le FSC Canada s’engage à faire en sorte que nos forêts répondent aux besoins sociaux, écologiques et économiques des générations actuelles et futures. Les besoins des peuples autochtones sont primordiaux, car ces peuples continuent de se battre pour être parties prenantes aux décisions relatives à l’utilisation de leurs territoires traditionnels et ils sont souvent freinés par l’héritage du colonialisme qui les a dépossédés de leurs terres et par le racisme systémique qui persiste encore aujourd’hui.
Les forêts font partie intégrante du tissu des communautés autochtones et ces dernières en dépendent pour leur alimentation, leurs médicaments, leurs maisons ainsi que leurs valeurs spirituelles et culturelles bien avant l’apparition du mot « Canada ». Plus tard, les forêts ont été exploitées pour développer l’économie canadienne, mais les communautés autochtones sont restées en marge du progrès et du profit, exclues depuis longtemps d’une part des retombées économiques.
La norme nationale d’aménagement forestier du FSC Canada renforce et précise le besoin profondément ancré du consentement libre, préalable et éclairé (une exigence clé des lois internationales sur les droits de la personne) et oblige toutes les parties prenantes, y compris les entreprises d'aménagement forestier, à respecter ces droits.
« La norme nationale révèle les plus grandes lacunes de notre pays lorsqu’il s’agit pour les communautés autochtones de contribuer à la gestion durable des forêts sur leurs terres », affirme David Flood, président du conseil d’administration du FSC et membre de la Première nation de Matachewan en Ontario. « La norme nationale représente un grand pas en avant, car nous ne pouvons plus attendre encore des décennies pour un changement fondamental. »
Depuis sa création, le FSC s’est engagé à créer des exigences en matière de certification forestière qui apportent des avantages tangibles aux peuples autochtones. En plus du principe 3, « Droits des peuples autochtones » – qui identifie et soutient les droits juridiques et coutumiers des peuples autochtones à posséder, utiliser et gérer les terres, les territoires et les ressources affectés par l’activité forestière partout au monde –, le FSC Canada a répondu au leadership démontré par ses membres autochtones et a établi une quatrième « chambre » unique pour les peuples autochtones en 1993. Cette chambre s’ajoutait à ses chambres sociale, environnementale et économique existantes.
À partir de là, le FSC a travaillé à la concrétisation de sa nouvelle norme nationale d’aménagement forestier de 2019, tirant parti de six années de consultations auprès de parties prenantes pour parvenir à des attentes unifiées à l’échelle du Canada en matière d’aménagement forestier. Outre des orientations claires concernant le consentement préalable, libre et éclairé, la norme comprend des indicateurs qui constituent des éléments de base démontrant comment l’industrie peut expressément faire respecter les droits des Autochtones, en traitant les nations avec respect par la négociation d’accords mutuellement avantageux.
« Je soutiens le FSC parce que sa norme nationale aide les gestionnaires forestiers à établir des relations à long terme avec les Premières nations, dans un but précis et respectueux. » – Dre M.A. (Peggy) Smith FPA, Miskwaanakwadook—femme Nuage rouge, professeure émérite, Université Lakehead, Faculté de gestion des ressources naturelles
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